C’était un des derniers travaux extérieurs pour la maison : poser le bardage de l’appenti. Nous avons eu la chance d’avoir du renfort venu de l’Est pour cette tâche : 2 grands gaillards qui parlent une langue incompréhensible, qui ont parfois des us et coutumes bizarres : jeu de pétanque avec des quilles (Mollky), radio rose calée sur France Musiques, casque anti-bruit en collier autour du cou (rarement sur les oreilles), et j’en passe… 😉
La météo a été plutôt clémente : seuls les deux premiers jours de la semaine ont été un peu humides ; ils nous ont permis de constater la solidité légendaire des gaillards de l’Est. Techniquement, rien de nouveau : peinture des planches de bardage à plat (première couche), pose d’un peu d’isolant, pose du pare-pluie, des grillages anti-rongeurs, des coins de fenêtre et de bardage (faits maison : voir ici et là), pose des liteaux verticaux puis horizontaux, calepinage et enfin pose du bardage.
Il y a eu quand même quelques petits changements : pour le pare-pluie, après de longues hésitations, j’ai finalement choisi de prendre de l’écran sous-toiture perspirant… Pour la maison, nous avions pris du pare-pluie rigide dont j’avais été plutôt déçu (cf. article) ; j’avais donc décidé d’opter pour une autre solution pour la suite. J’ai fait faire quelques devis, à la fois sur des produits rigides (Agepan DWD) et sur des produits souples (Pro Clima Solitex, Thermofloc)… Grammage, SD, résistance aux UVs, temps de résistance à la pleine pluie, les critères ne manquent pas. Les tarifs aussi ne manquent pas de s’envoler. Au final, j’ai décidé de prendre mon bon vieil écran sous toiture vendu par notre marchand de matériaux, qui a des caractéristiques techniques assez proches des spécialistes (en grammage et SD) et qui coûte 2,5 fois moins cher (5 fois moins cher que le rigide). Exit le pare-pluie rigide.
Mine de rien, même sur une petite surface comme celle de l’appenti, ça représente du travail et du temps. J’avais oublié combien c’était minutieux, de poser le bardage : découpes dans tous les sens pour la pente de toit, les chevrons et pannes, les cadres de portes et de fenêtres. Eh bien en 2 coups de cuiller à pot, les gars de l’Est ont été opérationnels et même autonomes… Chapeau bas ! Des ajustements aux petits oignons, une solide culture du travail bien fait, un chantier toujours impeccable… Je prends des leçons.
Mais la vraie valeur ajoutée de la semaine a été la rencontre humaine, la bonne humeur, le partage… Ça a été pour moi une semaine très, très riche, que je n’oublierai pas, et qui restera gravée dans l’histoire de la construction. Je dois dire que ça me fait réfléchir pour la suite des travaux… Plus de chantiers participatifs ? En tous cas, merci encore à Freddy et François pour votre aide précieuse et pour cette magnifique semaine !
En conclusion, voici une citation qui j’en suis sûr deviendra légendaire dans tous les chantiers participatifs :
« Si la mesure n’est pas exacte, elle ne peut pas être non plus complètement fausse ».
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